« Le Jour... »

31 mars 2009

EDA n°48

Quand je lis ce qu’écrivait Isaïe à propos de l’aveuglement
des hommes devant les idoles, j’ai le sentiment
que notre humanité n’a pas beaucoup évolué
 :

Ils ne savent pas, ils ne comprennent pas, car leurs
yeux sont incapables de voir, et leur coeur de réfléchir. Pas
un ne rentre en lui-même, pas un n’a la connaissance et
l’intelligence de se dire : ‘‘J’en ai brûlé la moitié au feu et
j’ai cuit du pain sur ses braises, je rôtis de la viande et je la
mange ; avec le reste je ferais une chose abominable, me
prosterner devant un bout de bois !’’ Il est attaché à de la
cendre, son coeur abusé l’a égaré…
” (Is 44, 18-20).

Au chapitre 45, j’ai le sentiment qu’Il entrevoit ce qui se
passe aujourd’hui aux plans, législatif, sur le droit des
enfants, et celui de la recherche, pour la génétique : “Malheur
à qui dit à un père : ‘‘Pourquoi engendres-tu ?’’ Et à
une femme : ‘‘Pourquoi mets-tu au monde ?’’[… ] On me
demande ce qui va se passer pour mes enfants, au sujet
de l’oeuvre de mes mains, on me donne des ordres.
” (Is
45, 10-11).

Pâques est proche, alors : “ Que celui qui entend dise :
‘‘Viens !’’ Et que l’homme assoiffé s’approche, que l’homme
de désir reçoive l’eau de la vie, gratuitement.
” (Ap 22,
17)