Un peu désappointé – car je croyais vraiment mon intuition bonne
– je me suis encore une fois tourné vers saint Paul qui m’a
donné sa réponse :

"Aussi je vous en conjure par tout ce qu’il peut y avoir d’appel pressant
dans le Christ, de persuasion dans l’Amour, de communion
dans l’Esprit, de tendresse compatissante, mettez le comble à ma
joie par l’accord de vos sentiments : ayez le même amour, une seule
âme, un seul sentiment ; n’accordez rien à l’esprit de parti, rien
à la vaine gloire, mais que chacun, par l’humilité, estime les autres
supérieurs à soi ; ne cherchez pas chacun vos propres intérêts,
mais plutôt que chacun songe à ceux des autres ". (Ph 2,1-4)

Il m’a semblé alors comprendre ce que ce prêtre avait voulu me
dire. J’ai mesuré quel chemin j’avais encore à faire, et je me serais
découragé si je n’avais pas tout de suite pensé que l’Esprit peut
faire en moi tout ce dont je suis incapable... et j’ai rendu grâce !

P.S. : Marie Costa a souhaité passer à un autre la responsabilité de
la rédaction. Merci Marie pour tout le travail fait pendant cinq ans,
merci de rester, merci pour ta compétence, merci pour ta disponibilité.
Merci pour tout, Marie, reste avec nous encore longtemps !