A fond la forme

23 novembre 2013

Eglise Diocésaine d’Avignon n°94, novembre 2013

Comme un rêve d’enfant

La santé est un bien (un bien-être) précieux et fragile. En parler conduit à parler « soins » car il est vital de prendre soin de ce trésor.

Tout au long de sa vie publique Jésus passe et fait du bien. Les foules viennent vers lui pour obtenir la guérison des malades. Et il nous dit : « Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin des médecins, mais les malades »(Mt 9, 12) et « Je ne suis pas venu appeler les justes mais les pécheurs » (Mt 9, 13).

Nous savons tous, qu’un jour ou l’autre, d’une façon ou d’une autre, notre santé se dégradera et nous arriverons au terme de notre vie.

C’est sans doute la grande angoisse humaine et ce serait désespérant si nous n’avions pas la certitude que nous ne sommes pas seuls, que notre Dieu a pris notre condition, qu’il est venu souffrir avec nous et pour nous, qu’il est mort pour chacun de nous et qu’il est ressuscité pour offrir à chacun la résurrection et la vie éternelle.

Nous pouvons avoir cette connaissance intellectuelle mais elle ne suffit pas. « Il est grand le mystère de la foi ». Une Syro-Phénicienne qui n’a certainement reçu aucun enseignement essaie d’atteindre le Maître : « Si je parviens seulement à toucher son vêtement, je serai sauvée » (Mc 5, 28).

Cette foi qui vient du plus profond du cœur comme le jaillissement d’un merveilleux rêve d’enfant est celle des plus humbles. Elle est la foi de la « petite » Thérèse ou de sa sœur Léonie : leur « folie », leur humilité les unit au cœur de Dieu.

« Demandez et l’on vous donnera ».



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