Le Christ, centre du cosmos et de l’histoire

6 octobre 2012

Eglise d’Avignon n°81

Toutes les routes de l’Eglise conduisent à l’homme


Cinquante ans, huit cents ans, neuf cents ans… La valse des célébrations et des anniversaires me donne le vertige…

Curieusement, ce qui me remet les pieds sur terre, c’est me tourner vers celui qui est justement hors du temps, essayer de m’ancrer sur l’Eternel.

Qui plus que ce Dieu qui s’incarne et prend totalement notre condition humaine pour nous relever et nous faire partager sa divinité peut me permettre d’assumer intégralement mon humanité ?

Comment ne pas m’étonner d’entendre celui dont le Père dit « En lui j’ai mis tout mon amour » nous dire - lui le Fils éternel du Père - qu’il est le Fils de l’Homme ?

« Le Christ s’est uni à chaque homme » nous dit Jean-Paul II dans sa première encyclique sur laquelle nous nous appuierons ici pour mieux comprendre la portée de Vatican II.

Nous touchons là au mystère de l’Incarnation, au mystère de l’Eglise Corps du Christ, à l’insondable mystère de ce Créateur qui aime ses créatures d’un amour tellement infini qu’il vient les rejoindre, se donner et choisir de vivre en elles pour leur permettre un jour de dire : « Pour moi, vivre, c’est le Christ ! »

C’est sur ce chemin - chemin de l’Eglise menant à l’homme - que nous essaierons d’avancer tout au long de l’année, à la lumière des grands textes du Magistère qui éclairent l’extraordinaire richesse de Vatican II.